Ce que les Navy Seals font, les acteurs le font depuis longtemps ! – Partie 2
Sur le net, des histoires circulent sur les quatre « trucs » avec lesquels les Navy Seals de l’armée américaine s’entraînent, en plus de l’entraînement physique et de leurs armes. J’ai cherché des sources originales et malheureusement je ne les ai pas encore trouvées.
Je m’en fiche, car je trouve ces histoires très plausibles ! Car : les acteurs utilisent des techniques similaires.
Les uns restent capables d’agir dans des situations réelles menaçantes et extrêmes en utilisant les techniques pour rester lucides, et les autres s’assurent de perdre leur esprit de manière contrôlée grâce aux leurs, afin de paraître crédibles et vrais dans une situation extrême – mais inventée.
Les quatre « trucs » sont très simples :
- Des conversations positives avec soi-mêmee
- La respiration (c’est le sujet de cet article)
- Imagination
- un objectif positif
Et comme les acteurs utilisent les mêmes techniques que les durs – mais dans l’autre sens – tu n’as pas du tout besoin de la technique « secrète » des Navy Seals. On peut utiliser les techniques des acteurs, éprouvées depuis près de deux siècles, bien documentées et constamment optimisées, pour obtenir le même résultat.
Comment ? C’est ce que je vais te montrer en 4 étapes.
Étape 1 – parler de soi de manière positive, tu trouverasTu peux le faire ici !
Dans ce texte, il est question de l’étape 2 : ta respiration !
« Oh non, encore une de ces choses ésotériques ! » ou encore « Boah, si elle me dit encore une fois de faire attention à ma respiration … je deviens agressif ! Je sais que ça peut être énervant. Rien n’y fait, si tu veux apprendre à contrôler tes émotions, tu DOIS apprendre à contrôler ta respiration !
Quel est le rapport entre la maîtrise de soi et la respiration ?
C’est très simple ! Voici une petite expérience pour toi :
Rappelle-toi la dernière fois que tu t’es vraiment énervé, énervé, en colère ou que tu as eu peur ! Eh bien, tu te souviens ? Quelle était l’occasion et comment as-tu été impliqué ? Qu’est-ce que tu as fait ? Tu étais seul ou accompagné ? Qu’est-ce qui t’a fait ça exactement ? Si tu commençais à l’imaginer comme il se doit
… vérifie donc maintenant ta respiration, s’il te plaît !
Et alors ? Où est-ce que tu sens ta respiration ? Tu respires probablement très haut, c’est-à-dire dans les épaules et la cage thoracique. Il se peut même que tes épaules remontent de manière significative. Peut-être que ta cage thoracique te semble étroite en même temps.
Et maintenant, vérifie aussi la tension de ta paroi abdominale, s’il te plaît ! Elle est probablement plutôt fixe…. Bien joué, c’est ce que les acteurs appellent « rentrer dans le moule » !
Parfois, il est nécessaire pour les acteurs de se mettre dans un état extrême de menace ou de colère, ou même de désir, très rapidement et sans préparation mentale ou émotionnelle, par exemple lors d’une improvisation ou du tournage d’une quotidienne. Et une astuce très prometteuse consiste à faire semblant d’avoir peur ou d’être en colère, juste au niveau musculaire. Pour cela, il suffit par exemple de contracter la paroi abdominale et de diriger la respiration vers les épaules. Ensuite, tu peux encore aplatir et raccourcir la fréquence respiratoire et hop, la panique ou la crise de colère est là !
Les sensations suivent les consignes musculaires
L’inverse est aussi possible, bien sûr ! Si la scène suivante est directement une séquence romantique, les deux coqs de combat derrière la scène ou la caméra décomposent le cocktail d’hormones qu’ils ont construit en faisant de grands mouvements violents, en approfondissant et en calmant leur respiration et en détendant autant de muscles que possible. Ensuite, ils utilisent l’adrénaline restante de la scène de combat précédente pour créer un sentiment de désir particulier, voire de convoitise – là encore, principalement musculaire.
En fait, aucun corps ne peut passer de la colère au romantisme aussi rapidement. Les hormones ont besoin – pour être éliminées – soit de temps, soit d’exercice, de préférence les deux. Tu peux quand même y arriver : via le contrôle de tes muscles et plus particulièrement ceux de ta paroi abdominale.
Pour simplifier, ta paroi abdominale est un peu comme le bouton marche/arrêt de tes émotions.
Cela t’arrive inconsciemment dans la vie de tous les jours : tu veux vite aller chercher du lait au supermarché et tu te retrouves dans une file d’attente interminable à la caisse avec le plus d’achats de la semaine – tu es agacé, nerveux et fébrile !
Que font tes muscles abdominaux ? – Elle est solide !
Où respires-tu ? – Dans les épaules !
Comme cela fonctionne dans les deux sens, ces embouteillages devant la caisse ou même dans la circulation routière sont parfaits pour s’entraîner à relâcher les muscles abdominaux.
Ma proposition d’entraînement pour toi
- Choisis toujours la file d’attente la plus longue et la plus lente au supermarché et entraîne-toi à te détendre ! Focalise-toi sur ta paroi abdominale.
- Profite de chaque embouteillage dans lequel tu te trouves pour aiguiser ta perception de ta paroi abdominale et pour exercer ta capacité à la détendre volontairement.
En effet, lorsque tu es ou entres dans un état de stress émotionnel, ta paroi abdominale se contracte généralement. Et si, en cas d’urgence, tu sais exactement comment détendre ta paroi abdominale, tu pourras déjà bien mieux faire appel à tes fonctions de réflexion logique à l’étape suivante – malgré une peur intense, une colère ou autre.
Et si un jour tu arrives à bien le faire avec la paroi abdominale, alors fonce !
Découvre ce que font tes jambes, tes pieds, tes mains et tes bras ou ton cou lorsque tu es stressé et essaie – avec ta respiration abdominale profonde, à laquelle tu peux alors accéder de plus en plus facilement – de détendre également ces parties du corps.
La prochaine fois, je te parlerai du fonctionnement d’une « action » et de la façon dont tu peux utiliser l’imagination pour mieux surmonter les situations de défi.
En attendant, amuse-toi bien en pratiquant et je serais ravie que tu m’écrives pour me dire comment tu t’es débrouillé avec mes conseils. Ou peut-être même : ce que tu fais et ce qui t’aide quand tu te prépares à relever des défis !